"Un été sans Roeland n’est pas un vrai été".

Si ma mémoire est bonne, j'ai commencé à participer aux camps linguistiques Roeland à l'âge de 8 ans. 20 ans plus tard, je suis toujours de la partie et je ne peux pas imaginer un été sans Roeland.  

Langue différente

Dans les camps linguistiques de Roeland, Il faut parler dans une autre langue que celle à laquelle on est habitué. Que ce soit dans un camp français ou anglais, le néerlandais n'est pas autorisé. 

Dans mes premiers camps de français en tant que junior, je me souviens avoir été extrêmement nerveux à l'idée de parler le français pour survivre dans un camp francophone. Cependant, l'enthousiasme des animateurs et des enseignants vous pousse à sortir de votre zone de confort pour apprendre le plus possible. Après chaque camp, je ne cessais d'apprendre de nouveaux mots. Je me souviens avoir appris des choses au camp que je n'apprendrais à l'école que l'année suivante.

Sport et jeux

Ce qui est formidable dans les camps Roeland c'est qu'en plus des cours, les sports et les jeux occupent une place centrale. Au moins une ou deux heures de sport par jour sont proposées dans chaque camp. Par exemple, j'ai fait de l'escalade pour la première fois à Marche. J'ai aussi appris à jouer au cricket dans les camps anglais. Lorsque le temps le permet, il y a toujours des jeux d'eau. De cette façon, vous pouvez vous salir et vous laisser aller.

L'un des jeux les plus cool dont je me souvienne était Stratego au camp de Langley. Tout le camp était divisé en quatre équipes et presque tout le terrain était le terrain de jeu. En tant que groupe, nous devions essayer de nous emparer des drapeaux des autres groupes aussi vite que possible.   

Excursions d'une journée

En plus des cours quotidiens, les activités sportives et les jeux, une ou plusieurs excursions sont prévues dans chaque camp. Ce qui est bien, c'est que vous êtes complètement immergé dans la langue du camp. Lors de ces voyages, vous faites souvent des choses que vous ne feriez pas vous-même. Le meilleur voyage dont je me souvienne a été celui de Cambridge. Ce jour-là, nous avons visité l'une des universités les plus prestigieuses du monde, l'université de Cambridge. Lors de cette excursion, nous avons également fait de la pêche à la ligne. Une expérience qui restera gravée dans ma mémoire. Grâce à Roeland, j'ai pu faire tout cela.  

Bénévole

Après mon dernier camp Roeland, à l'âge de 18 ans, je pensais que mes expériences avec Roeland étaient terminées. Mais heureusement, ce ne fut pas le cas. Trois ans plus tard, des amis que j'avais rencontrés dans un camp de Roeland m'ont convaincu de m'engager comme volontaire. Ainsi, en 2015, je me suis rendu à Cottesmore pour la première fois. 

J'avais prévu d'y aller en tant que volontaire pendant un an seulement.  Sept ans plus tard, je participe toujours en tant que bénévole Roeland et je ne pourrais pas imaginer un été sans. Les gens que j'ai rencontrés ici sont devenus des amis pour la vie. Nous nous retrouvons même régulièrement en dehors du camp, car deux semaines ensemble ne suffisent pas. 

Mathieu De Groote

Responsable logistique