Photo: Ellen et son équipe, devant au milieu avec le haut jaune
«A Roeland, on fait confiance aux capacités des encadrants», nous dit Ellen Zmierczak, responsable de projet. «Il y a beaucoup d’occasion d’utiliser ses talents. Cela donne automatiquement de la qualité et un chouette contenu au camp. »
Ellen a occupé divers postes à Roeland ces dernières années : soutien logistique, animatrice, prof. Elle est maintenant responsable de projet du séjour linguistique « Douce France à Ancy ».
Pourquoi es-tu encadrante à Roeland?
«Quand j’étais jeune, mes parents m’ont inscrite à un séjour Roeland. Mais après la première année, ça a été mon propre choix. Les camps de langue ont toujours été le moment le plus fort de mes étés. Devenir encadrante à Roeland a été une prochaine étape logique. »
«Chaque année, j’ai hâte d’y être. Avec l’équipe, on décompte depuis septembre jusqu’à l’été d’après. Je me suis fait un nombre incroyable d’amis. Au cours de l’année, je les vois moins souvent que je ne le souhaiterais car ils vivent trop loin. Mais je sais que je peux toujours compter sur eux. »
«Bien sûr, on développe des compétences linguistiques au camp, mais j’ai beaucoup appris, également dans le domaine social : je ne serai jamais une mollassonne, je sais tenir bon. Et si quelque chose ne va pas, je le dis simplement. Ce sont des choses que tu développes parce qu’on vit ensemble pendant une ou deux semaines. »
Qu’est-ce que tu apprécies le moins en tant que volontaire?
«On travaille parfois de longues journées et je ne gère pas très bien la fatigue. On est constamment avec et et pour les participants. Même si on a du temps libre, on est toujours sur place et on veut donner un coup de main aux collègues dans leurs activités. »
Combien de temps ça prend d’être volontaire?
«Cela dépend de la fonction. En tant que logistique, il n’y a pas beaucoup de préparations. En tant qu’animateur linguistiques un peu plus, mais c’est nomral . À Roeland, les équipes préparent le camp un ou deux jours plus tôt que les participants. »
«On peut bien sûr préparer des ateliers et des jeux à l’avance, mais pour les activités-langue, c’est plus difficile parce que tu ne connais pas encore le niveau des enfants. Mais ce n’est pas grave. Roeland propose des dossiers standard pour tous les niveaux sur lesquels on peut s’appuyer pour les activités. »
On doit être enseignant ou étudiant en pédagogie pour être animateur linguistique ?
«Pas du tout. Chaque séjour a un responsable de projet, une responsable didactique et un responsable animation qui sont là pour aider les encadrants.
Selon toi, qu’est-ce qui différencie Roeland des autres organisations?
«A Roeland, il y a 1 adulte pour 4 participants. C ‘est unique comme encadrement. Aucune autre orgainsation n’offre un cadre aussi solide. Cela donne le temps de participer activement aux activités, d’être vraiment dans un groupe. Et c’est cette unité qui est fantastique. “