« Voir les enfants gagner en assurance quand ils parlent néerlandais est d’autant plus gratifiant »
« Un de mes jeux préférés consiste à apprendre les parties du corps en néerlandais », explique Tine, bénévole NT2 chez Roeland. « Je les écris sur des post-its, puis les enfants doivent venir les coller aux bons endroits sur une personne qui aime être au centre de l’attention. Fous rires garantis. »
Un maximum d’activités ludiques au camp
Tine : « Nos activités ludiques et accessibles aident les enfants primo-arrivants (NT2) à apprendre le néerlandais plus rapidement. Pendant les pauses, nous chantons et dansons sur de la musique néerlandaise, par exemple. Nous écoutons aussi ce que les enfants ont à nous raconter. On voit très vite les enfants gagner en assurance à mesure qu’ils parlent de mieux en mieux le néerlandais. »
Le souvenir le plus émouvant
« Mon souvenir le plus émouvant du séjour remonte à notre visite du zoo Harry Malter. Lorsque nous étions près des singes, j’ai pris des photos d’un des enfants. Il voulait absolument que je les envoie à sa maman. Quand elle est venue chercher son fils, je lui ai demandé si elle était d’accord. Elle était tellement contente de voir ces photos qu’elle m’a envoyé un message pour me dire que ses enfants avaient passé un séjour de rêve et qu’elle était ravie de les voir si heureux. J’ai réalisé, une fois encore, que j’aime vraiment ce que je fais et que je reçois beaucoup en retour. »
Un dessin qui fait chaud au cœur
« Un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire ? Le jour où nous avons demandé aux enfants de faire un dessin ou une carte de la circulation routière. Nous avons pleinement joué notre rôle d’animateurs en aidant tous ceux qui en avaient besoin. À un moment, l’un d’entre eux a demandé comment s’écrivait mon prénom. Il n’a rien dit de plus et n’a pas voulu me montrer son dessin avant la fin. En fait, il n’avait pas du tout respecté la consigne : il avait écrit son prénom et le mien, puis réalisé un beau dessin tout autour. Même s’il n’avait pas respecté le thème de l’atelier linguistique, il avait toutefois pris la peine d’apprendre à écrire nos prénoms. J’en souris encore aujourd’hui parce que ça m’a fait chaud au cœur. »