“J’adore toutes les chansons Roeland“, explique Anaïs. “Cela peut paraître étrange pour une personne extérieure à l’organisation, mais ces chansons font réellement partie de la vie du camp et aident beaucoup à apprendre le néerlandais. Je connais encore la plupart des chansons et il m’arrive de les réécouter pour me remémorer des souvenirs.“
“Il m’arrive parfois d’oublier l’article d’un certain mot en néerlandais. J’essaie alors de le trouver en chantant l’une des chansons du camp qui contient ce mot. Cela fonctionne donc vraiment !“
La décision de participer à un camp était-elle un choix personnel ou un choix de tes parents ?
“Quand j’avais 12 ans, ma maman m’a demandé si j’étais intéressée par un séjour linguistique. J’envisageais alors de faire mes études secondaires dans une école néerlandophone. Je suis donc partie en camp. Je n’ai pas changé d’école à l’époque parce que je manquais encore de confiance en moi. Mais l’année dernière, pour ma cinquième année secondaire, j’ai finalement franchi le pas. Mon niveau de néerlandais est assez élevé pour suivre tous les cours dans cette langue.“
Quelle est la différence majeure entre une activité langue chez Roeland et un cours de langue à l’école ?
“Il s’agit de deux choses incomparables. À l’école, je sais ce que nous allons apprendre chaque jour. Les thèmes sont fixes. Lors d’un camp, nous pouvons choisir ce que nous voulons apprendre. Les activités langue sont basées sur nos propres centres d’intérêt et nous travaillons en petits groupes. Les encadrants mangent avec nous à table, plaisantent avec nous, participent à des jeux, etc. C’est très amusant.“
Quel est ton plus beau souvenir Roeland jusqu’à présent ?
“Quand je pense à Roeland, je pense surtout à l’ambiance. Ces deux semaines de séjour linguistique sont comme un rêve. Il s’agit d’une période d’insouciance où nous réalisons constamment des activités amusantes et où je rencontre des gens super sympas.“
“Je me suis cassé le pied deux mois avant de partir à mon premier camp. Je pensais donc ne plus pouvoir y participer. Mais les moniteurs m’ont dit que j’étais plus que la bienvenue. Je ne pouvais pas faire de sport, mais ils ont toujours trouvé une façon de me faire participer à chaque activité. Je me suis vraiment amusée et cette situation est la meilleure preuve que chacun trouve sa place chez Roeland.“