« Enseigner une langue étrangère est très intéressant, car on peut facilement en faire quelque chose d’amusant »
« Je mets un point d’honneur à rendre l’apprentissage d’une langue étrangère intéressant pour tous les enfants », explique Jérôme, bénévole chez Roeland. « Lors des ateliers linguistiques, j’organise des jeux, de petits concours, etc. ».
Jérôme : « Pour m’assurer que les participants retiennent le nouveau vocabulaire, je termine chaque atelier linguistique par le même rituel : un Pictionary à l’aide d’une boîte à mots. Chaque fois que les enfants entendent de nouveaux mots, je les écris sur des morceaux de papier que je plie pour les glisser dans une grande boîte. Quand l’atelier linguistique touche à sa fin, chaque enfant tire un mot, puis le dessine ou le mime pour que les autres le devinent. »
Une évolution personnelle
« Je suis devenu bénévole chez Roeland il y a quatre ans, tout à fait par hasard. Un coordinateur de l’ASBL a visité mon école et m’a parlé des camps et des postes proposés. J’ai tout de suite été conquis. Depuis, j’ai déjà assumé différentes fonctions, notamment celles d’animateur, de responsable pédagogique et de chef de projet. Roeland m’a permis d’évoluer énormément. »
« J’aime sentir que je fais la différence auprès de ces jeunes. Les voir apprendre, s’amuser, grandir en tant que personne… Je trouve cela très gratifiant. Après un camp de deux semaines, je suis épuisé, mais j’y vois la preuve que j’ai donné le meilleur de moi-même. J’adore également leur apprendre le français. Enseigner une langue étrangère est très intéressant, car on peut facilement en faire quelque chose d’amusant. »
Tous les avis comptent
« Bénévoles comme participants, nous vivons réellement ensemble durant ces quinze jours au camp Roeland. Nous passons nos journées en groupe, du matin au soir. Nous faisons donc en sorte que les activités captivent petits et grands. L’été dernier, nous avons loué un château gonflable, nous nous sommes éclatés sur un parcours d’accrobranche… Vous repérez tout de suite les activités qui plaisent vraiment aux jeunes. Je demande toujours leur avis. Nous organisons des discussions de groupe où ils peuvent s’ouvrir et expliquer ce qu’ils ont sur le cœur. En tant que moniteurs, nous pouvons ainsi les débarrasser de certains soucis. »