« En tant qu'opérateur logistique, on est polyvalent et je trouve ça très intéressant »
Participer en dernière minute à un stage de langue en tant que responsable logistique ? Senne Govaert, collaborateur logistique chez Roeland, n’avait aucun doute quant au fait que cela serait possible. Il nous parle de son expérience sans détour : son travail, ses rapports avec les autres animateurs, ainsi qu’avec les participants.
Senne : « En tant que responsable logistique, on veille à ce que les excursions soient bien planifiées, à ce que les animateurs disposent du matériel nécessaire pour les ateliers. On se charge des courses, notamment pour le goûter et les fringales du soir. On gère la comptabilité et l'inventaire à la fin du stage. C’est à peu près tout en résumé. Mais en pratique, on vous sollicite aussi pendant le grand jeu et les ateliers. Je trouve cet aspect polyvalent très intéressant. »
« J’ai d’abord pensé que j’allais rester plus en retrait, mais ce n’est pas le cas. J’ai ainsi pu participer au grand jeu et parfois aux excursions en tant qu’animateur ou coach linguistique. Les enfants s’adressaient alors à moi aussi pour jouer à un jeu ou discuter. J’ai vraiment adoré. »
Vous avez participé pour la première fois à un stage en tant que responsable logistique. Qu’avez-vous principalement appris ?
« Que ce n’est pas évident d’estimer à l’avance la quantité de nourriture dont on aura besoin. Pour finir, il y avait un surplus. Maintenant, je le sais : mieux vaut se rendre à deux reprises au magasin que de tout acheter en une fois. De cette façon, on peut mieux évaluer les quantités. Tenir la comptabilité du stage n’est pas non plus évident. On doit encore quelque peu adapter notre système. »
Qu’avez-vous trouvé le plus surprenant lors du stage ?
« Une semaine de stage passe à toute vitesse, mais ensuite on a l’impression que ça a duré très longtemps. Je dis ça dans un sens positif. Les premiers jours, on est tous un peu maladroits, participants comme bénévoles, car on doit encore apprendre à se connaître. Mais ensuite, on adopte la dynamique du stage. Une bonne répartition des tâches et une bonne planification y contribuent. Tout le monde a des tâches spécifiques, mais s’entraide. C’est ce que je vais principalement retenir de cette aventure. »
« J’ai également vu comment les participants les plus timides sont sortis de leur réserve et la vitesse à laquelle le groupe s’est soudé, y compris les animateurs. Les bénévoles sont considérés davantage comme des amis que comme des professeurs, ce qui fait que les enfants abordent les moniteurs plus rapidement, et ce en français. »
« C’était également étonnant de voir avec quelle rapidité les enfants apprenaient la langue étrangère. Au départ, parler en français était un vrai défi, y compris pour moi. Mais un défi réussi pour finir, et très vite on se met même à réfléchir en français. Il m’est même arrivé d’envoyer un message en français à ma copine. C’est dire à quel point j’étais en plein dedans. »
À quoi reconnaît-on un bon logisticien ?
« C’est quelqu’un qui a le sens du travail en équipe. On est constamment en train de ranger et de préparer le matériel pour les animateurs. Ils n’en ont pas le temps, parce qu’ils s’occupent sans cesse des participants. Les besoins de l’équipe doivent être au premier plan. Prévoir des petits encas le soir par exemple, c’est important pour les bénévoles. Ils sont extrêmement reconnaissants quand on prévoit un bon petit truc à grignoter, comme des nachos ou des croque-monsieur. Le soir, tout le monde est fatigué et c’est chouette d’avoir un petit encas à se mettre sous la dent pendant la réunion. Les bénévoles se sentent valorisés et cela contribue à une bonne ambiance de groupe. »
« Ils apprécient aussi beaucoup qu’on leur prête main-forte de temps en temps, en les accompagnant en excursion ou en participant au grand jeu par exemple. Toute aide est bonne à prendre pour eux. »
C'est une fonction qui a l’air tout de même intense. Pas vrai ?
« Afin de pouvoir bien planifier les excursions, on a créé un groupe WhatsApp avec l’équipe. Les autres animateurs m’ont ensuite donné leur planning afin que je puisse tout préparer à l’avance. Cette préparation vaut de l’or. Une grande partie du travail est alors déjà effectuée, ce qui signifie que l’on dispose de plus de temps pendant le stage lui-même pour faire des courses, tenir la comptabilité et aider pendant les ateliers par exemple. »
« Au début, il faut toujours un temps d’adaptation. Mais après le premier jour du stage, tout devient automatique. On a ainsi pu faire du golf urbain, du longboard et du rafting, mais aussi rouler en go-karts. C’est aussi toujours bien d’avoir un plan B. À cause du mauvais temps, certaines activités en extérieur n’ont pas pu avoir lieu. Heureusement, j'avais déjà déniché toutes les informations utiles sur le parc de trampolines. Pouvoir s’adapter rapidement constitue donc un énorme plus. »
« Vous aussi, vous avez envie de participer à un stage en tant que collaborateur logistique ? Grâce à leur grande expérience, nos responsables pourront vous dire tout ce qu’il faut savoir. Mon conseil ? Proposez votre aide aux moniteurs quand vous en avez le temps et l’envie. Ils font un travail épuisant, car ils s’occupent constamment des participants et votre contribution sera donc extrêmement appréciée. C’est aussi l’occasion pour vous d’en apprendre plus sur leur fonction. Peut-être que vous avez envie de devenir animateur ? »
« Mais j’apprécie vraiment la partie logistique de mon travail. Cela permet d’être présent sur tous les plans. J’aime beaucoup cette variété. »