En camp avec Roeland, j'ai appris à sortir de ma coquille

Pendant le Covid, Laura s’est initiée au morse et a même appris quelques phrases en portugais. Elle fait preuve d’une vraie curiosité, y compris lorsqu’il s’agit de tenter quelque chose de nouveau au camp. « J’ai toujours pensé que j’étais plutôt réservée, » confie-t-elle, « mais dans le bon environnement, j’arrive facilement à me lâcher et à être moi-même. »
Aujourd’hui animatrice, Laura (20 ans) est une ancienne participante. Elle suit des études de droit à l’Université de Gand tout en étudiant la guitare au Conservatoire de Gand. « J’aime toucher un peu à tout », dit-elle en riant.
Comment s’est déroulé ton tout premier camp ?
« Mon premier camp s’est passé pendant les vacances de Pâques à Bure. J’avais 14 ans. Une amie m’avait demandé de venir avec elle, mais on n’osait presque pas parler français. Je pense qu’on est parties un peu stressées. Une première expérience pas idéale, mais pas la dernière heureusement ! »
« L’année suivante, j’y suis retournée, cette fois à Virton, avec ma petite sœur — et c’était un vrai succès, rempli de super souvenirs ! J’ai dû faire une pause pendant le Covid, manquant un été, mais ensuite, j’ai enchaîné deux étés à Sutton Valence pour le camp Intercultural Fun. Mon premier séjour m’avait tellement marquée qu’il était impensable de ne pas y retourner. Et puis, j’avais promis à des amis rencontrés là-bas qu’on se retrouverait. Promesse tenue ! »
Qu’est-ce que le camp t’as appris ?
« Avant tout, à sortir de ma coquille ! Que ce soit pour oser prendre la parole ou montrer ce dont j’étais capable. Tout le monde trouve ça stressant au début, mais si on se lance et engage la conversation, les autres se montrent souvent reconnaissants. »
« J’ai aussi appris à être plus bienveillante envers moi-même. Personne ne parle français ou anglais à la perfection, et c’est très bien comme ça. On est là pour apprendre. Faire des erreurs fait partie du processus. »
Quels sont tes meilleurs souvenirs ?
« Difficile de choisir ! Mais je dirais le casino, les moments de chant avec le groupe et bien sûr la fête le dernier soir. J’ai toujours pensé que j’étais plutôt réservée, mais au camp, j’ai réalisé que dans le bon environnement, j’arrive facilement à me lâcher et à être moi-même. »
« Oh oui, et à Sutton Valence, un des moniteurs avait apporté un télescope. Le soir, on est allés observer les étoiles. Un moment magique ! »
Selon toi, quel est le point fort de Roeland ?
« Sans hésiter : l’approche personnelle. Les animateurs et les coachs linguistiques sont vraiment investis. Ils comprennent à quel point s’exprimer dans une langue étrangère peut être intimidant, et ils font tout pour mettre les participants en confiance. Grâce à une ambiance conviviale, des ateliers dynamiques et une vraie implication dans la vie du camp, chacun trouve vite sa place. On se fait vite des amis, et la peur disparaît presque sans qu’on s’en rende compte. »